Le jour du départ, des amis m’ont donné des « amulettes » (que je vous montrerai prochainement), des petits porte-bonheurs pour m’aider durant ma marche.
Nicolas, m’a donné cette pierre. Non, ce morceau de brique, usé, aplati.
Avant que je ne quitte Morges, Nicolas m’a dit que ce serait lui rendre justice que de ramener ce morceau de brique en Calabre en mémoire de tous les ouvriers italiens ayant « touché » des briques entières.
Alors j’ai dit à Nicolas que cette brique serait lancée dans la mer, dans le Mar Ionio par mes soins.
Je confesse:
– Nicolas, la brique est encore avec moi. Je n’ai pas voulu la lancer. Elle aussi a fait l’aller-retour.
Fantastique !
Que d’émotions…